Femina_1902

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Femina_1902

Description

Newspaper or magazine article in French titled 'Femina' dated March 1, 1902. On white paper with curved text to the upper left as if once around an oval image. In French: "Beaucoup moins nombreuses sont les femmes sculpteures: ici, vingt-deux exposantes en tout. Mais ce ne sont pas les moins vaillantes et l'effort d'art, pour être plus rare, n'en est pas moins grand. L'Endymion de Mme la duchesse d'Uzès n'est qu'une esquisse, mais le groupe atteste une belle inspiration. L'oeuvre de Mme Coutan-Montorgueil est toute de délicatesse et de charme: c'est de la sculpture très féminine - et par cela même - intéressante. Je ne ferai pas le même compliment à Mlle Warrick; il n'y a rien de féminine dans son oeuvre; ses satyres, son Bûcheron et la mort, son groupe des malheureux, voilà assurément un art dont on ne peut dire qu'il est plaisant; il y a là une fougue, une aprêté, une imagination exubérante et violente, qui étonnent, qui choquent peut-être, et dont l'intérêt est intense. Mais comme on voudrait que ce soit un homme et non une femme qui ait signé une aussi belle hallucination! Citons encore Mme Malvina Brach, qui sait bien son métier, Mme de Frumerie, très vivante et très intéressante, Mme Berthe Girardet, pittoresque, avec son Départ de l'Islandais, Mmes Gruyer-Caillaux et Maginot. Et avant de quitter le Salon des Femmes peintres, n'oublions pas les bijoux de Mlle Jeane de Montigny, qui n'est pas une inconnne pour les lectrices de Femina, les cuirs repoussés de Mlle Marguerite Roy, de Mme Matyld Mourier, de Mlle Combette, etc. " SMILIS In English: "Much fewer are the women sculptors: here, there are two exhibitors in all. But they are not the least valiant and the artistic effort, to be rarer, is no less great. The Endymion of Mme la Duchesse d'Uzes is only a sketch, but the group attests to a beautiful inspiration. Mme Coutan-Montorgueil's work is full of delicacy and charm: it is very feminine sculpture - and by that very fact - interesting. I will not give the same compliment to Miss Warrick: there is nothing feminine in her work: her satyrs, her Lumberjack and death, her group of the unfortunate, here is certainly an art which one cannot say that it is. pleasant: there is an ardor, a sharpness, an exuberant and violent imagination, which astonishes, which perhaps shock, and of which the interest is intense. But how we would like it to be a man and not a woman who has signed one: so beautiful a hallucination! We can also cite Mme Malvina Brach, who knows her profession well, Mme de Frumerie, very lively and very interesting, Mme Berthe Girardet, picturesque, with her Depart de l'Islande, Mme Gruyer-Caillaux and Mme Maginot. And before leaving the Salon des Femmes Peintres, let's not forget the jewels of Miss Jeane de Montigny, who is no stranger to Femina readers, the repousse leathers of Mlle Marguerite Roy, of Mme Matyid Mourier, of Mlle. Combette, etc."

Identifier

Eph1.41.36

Bibliographic Citation

Smilis, "Le Salon des Femmes Peintres." Femina, no. 27, 1 March 1902, 75-76.

Date

1902